Coopération territoriale

    La commune de Waoundé (région de Matam, Nord-Est du Sénégal, accompagnée par la ville de Valence et Valence Romans Agglo), avait élaboré en 2011, suivant un processus participatif, son schéma communal d'assainissement. Ce programme de coopération décentralisée, soutenu par !'Agence de l'Eau Rhône Méditerranée Corse, le Ministère Français des Affaires Etrangères et le PEPAM (Programme Eau Potable et Assainissement du Millénaire), est mis en œuvre par l'opérateur ADOS. L'innovation du programme réside dans son approche globale pour traiter simultanément les problèmes liés à l'assainissement : Eaux usées, déchets solides domestiques, eaux pluviales. Les deux premières tranches ont permis la mise en place d'un cadre de concertation (comité de pilotage le COMPIL), d'outils d'animation, de suivi et la réalisation d'ouvrages d'assainissement autonome. Elles se sont intéressées principalement au développement de l'accès à l'assainissement. Cette stratégie, basée sur la promotion de l'assainissement autonome, a comme effet l'accumulation rapide des boues de vidange, compte tenu de l'accroissement démographique important à Waoundé.

    Rapport_APD_Station-traitement-boues-de-vidange_Waound.pdf


    Le Karakoro est un oued qui constitue la frontière naturelle entre le Mali et la Mauritanie. Ce bassin est à la fois un espace très valorisé en agriculture pluviale et de décrue, et un couloir pastoral transfrontalier majeur. Pour gérer un nombre croissant de conflits liés aux usages multiples de ce territoire, les leaders locaux ont construit progressivement une entente intercommunale transfrontalière, qui permet aujourd'hui d'envisager des politiques de développement local basées sur la solidarité. Une initiative répertoriée dans le cadre du programme RIMRAP.


    L'implication des migrants pour l'eau potable à Melgué (Mauritanie) : le point de vue d'une ONG d'appui et d'accompagnement, Outils et méthodes du développement local, Grdr, 2014

    L’histoire des migrations du Guidimakha en France est fortement liée aux grandes sécheresses des années 1970 : dès cette décennie, les migrants comme les autres acteurs des villages placent l’accès à l’eau potable dans les priorités pour pouvoir vivre dans les territoires sahéliens.


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